La Roche-Guyon hier

La Roche-Guyon hier

La Maison de convalescence de la Roche-Guyon  doit sa création au comte Georges de La Rochefoucauld. Fondée sur les domaines du bienfaiteur, la maison connaît des débuts modestes puisqu’elle n’abrite dans son pavillon 2 que 6 lits lors de son ouverture en 1850. Agrandie en 1854, elle accueille douze jeunes garçons convalescents âgés de quatre à seize ans.

À la mort du fondateur en décembre 1861, la famille se charge du règlement du testament qui prévoit un legs de la nue propriété de la maison soit à la communauté des Soeurs de Saint-Vincent de Paul ou bien à l’administration de l’Assistance publique. Par décret du 21 janvier 1863, l’administration accepte le legs et reçoit les meubles, immeubles et terrains de la maison de convalescence. Les jeunes patients non contagieux provenant des hôpitaux d’enfants de Paris y séjournent. En 1900, elle possède 111 lits d’hospitalisation, 187 en 1948 répartis dans les pavillons La Rochefoucauld et Fortin.

La maison d’enfants convalescents change peu à peu sa destination et devient en 1959 un lieu d’accueil pour enfants et adolescents déficients mentaux profonds. Rattaché administrativement depuis 1971 à l’hôpital Saint-Vincent de Paul, l’hôpital de La Roche-Guyon reste rattaché médicalement jusqu’au milieu des années 1980 au service de psychiatrie infantile de la Pitié-Salpêtrière. L’hôpital poursuit sa vocation pédiatrique et accueille les polyhandicapés mentaux et physiques ainsi que les handicapés psychotiques.

Actuellement l’hôpital La Roche-Guyon a été regroupé avec l’hôpital Trousseau.  Ils font partis du groupe hospitalier  » Hôpitaux universitaires de l’est parisien ».

– source ap-hp